DIMANCHE 24 DÉCEMBRE :
St-Isaac-Jogues : 9h et 16h15
Ste-Anne (Danville) : 19h
St-Hippolyte (Woton) : 20h30
St-Georges-de-Windsor : Minuit.
LUNDI 25 DÉCEMBRE :
St-Isaac-Jogues : 9h
Ste-Anne (Danville) : 10h30
DIMANCHE 31 DÉCEMBRE :
Horaire habituel (St-Isaac et St-Georges à 9h. Ste-Anne et St-Hippolyte à 10h30)
LUNDI 1er JANVIER :
Même horaire que le dimanche
Nativité du Seigneur
(Luc 2, 1-14)
Nous célébrons en cette nuit de Noël Dieu qui quitte la force et la richesse de son ciel pour se donner aux humains dans la pauvreté d’une étable en devenant un petit enfant. Rien de plus fragile et dépendant qu’un enfant. Il a tout à recevoir de nous. Il a besoin de notre protection, de notre attention, de notre affection.
L’enfant demeure ouvert à la nouveauté et spontané dans ses réactions. Il faut toujours surgir du neuf à partir du vécu que nous remettons entre ses mains. Un enfant, l’enfant pauvre de Bethléem nous enseigne que la priorité de notre vie n’est pas dans nos œuvres, mais dans l’amour qui est la source même de notre agir.
À l’époque de la naissance de Jésus, c’est la culture grecque qui domine l’univers. Chez les Grecs, on enseigne que l’amour consiste à se laisser séduire par la beauté et les qualités d’une autre personne. On s’aime tant qu’on vit dans l’harmonie des sensations. On s’aime tant que ça nous rapporte à nous-mêmes.
Jésus vient enseigner que l’amour ne consiste pas qu’à recevoir des autres, mais plutôt à se donner pour l’autre. L’amour n’engage pas seulement les qualités de la personne : il engage la personne elle-même dans ce qu’elle a d’unique.
Dieu sait plus que nous de quoi nous sommes capables et continuellement il nous offre par les évènements de développer l’ensemble de nos richesses intérieures.
Le thème de l’Avent de cette année « Montre-nous ton visage » nous conduit à nous demander : Que devons-nous faire pour refléter Dieu au cœur de nos fêtes de famille ?
Que Noël devienne ce qu’il doit être : un temps affectueux de rencontres avec Dieu puisqu’il suscite des rencontres entre gens qui s’aiment.
Gilles Baril, curé