Une vocation du baptême
Ce dimanche est le dimanche pour la prière pour les vocations. C’est aussi le temps de faire une collecte pour les vocations sacerdotales. Notre Église a besoin de ces personnes qui s’engagent totalement pour le bien des communautés et des gens qui veulent suivre les pas de Jésus Christ. Nous voyons présentement un manque à gagner auprès des prêtres.
Mais revenons un peu en arrière. Une vocation commence au berceau. Dès les premiers mots qu’un bébé entend, il reconnaît l’amour, le bien-être et la paix. Dès les premiers pas dans la vie, un enfant assimile les émotions de son entourage. Et cela détermine une partie de sa vie. Lorsque ses parents lui présentent leur foi en Jésus le Christ, voilà que les enfants qui ont confiance en leur parents écoutent. Ils font confiance et écouteront. Ils feront même les catéchèses et les activités avec leurs parents. Ils vivront leur foi à leurs mesures selon leurs capacités. Et puis viendra l’adolescence et le contact avec des amis qui viendront offrir de nouvelles possibilités et de nouvelles manières de voir la vie. Il y en aura qui s’éloigneront de la foi de leurs parents et d’autres qui y resteront proches. Et puis viendra un jour où d’autres amis les amèneront à l’Église. Ce sera par des activités musicales, un voyage ou bien un groupe de partage et de prière. Et là, ils pourront renouer avec leur foi. Et une nouvelle décision se déroulera dans leurs coeurs.
Tout ce processus est angoissant pour les parents, car ils ne contrôlent plus rien. Ils doivent faire confiance à leur enfant, à Dieu, à l’Esprit Saint. Et pourtant, ils continuent à témoigner jour après jour de leur attachement au Christ.
C’est ainsi que des prêtres se développent dans notre Église. Ils ne sortent pas de la cuisse de Jupiter, ils doivent sortir de nos familles chrétiennes. Chacun aura son histoire de vie. Chacun aura son parcours avec le Seigneur. Mais chose certaine, l’éducation à l’amour est au coeur de la vocation de prêtre.
Pour cela, notre Église et nos communautés chrétiennes doivent être un support pour ces jeunes qui veulent au moins écouter ce que Jésus peut leur dire de bon. Nous sommes ces témoins que ces jeunes ont besoin d’entendre. Nous avons besoin que nos familles soient au coeur du renouveau de notre Église. Ce n’est plus de l’espérance qu’il nous faut, mais se donner les moyens pour rencontrer ces familles et les supporter dans leurs quêtes d’amour.