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Une ascension pour monter au ciel

Une ascension pour monter au ciel

Ceux qui ont nommé cette fête n’ont pas vraiment cherché le titre bien loin. L’ascension vient nous rappeler la montée vers le haut. Est-ce que Jésus avait des turbopropulseurs pour monter doucement comme cela dans le ciel ? Avait-il les pouvoirs de Superman pour s’élever par la seule volonté vers le ciel? Je n’en sais rien, je n’étais pas là. Voyez-vous, je suis un brin trop jeune. Mais le mystère derrière l’Ascension, c’est le Fils qui retourne vers le Père. Il retourne vers celui qui l’appelle. C’est bien beau soutenir les apôtres, mais pour laisser la place à l’Esprit, il fallait que le Christ soit dans son état divin avec le Père. Les relations à distance, c’est toujours un peu compliqué. Il est préférable d’être proche physiquement pour vivre l’intimité. Nous en avons tous expérimenté les effets durant cette année.

Lors de cette fête, nous prenons le temps de célébrer l’ouverture du ciel. Jésus le premier né de Dieu et médiateur de l’humanité. En montant vers le Père, il ouvre le chemin vers le Père. Tout a été soumis au Fils pour être remis sous les pieds du Père.

L’événement de l’Ascension nous rappelle un rite que nous utilisons souvent : les funérailles. Les funérailles sont une célébration de grande foi. Elle permet aux saints de l’Église militante de prier pour ceux et celles qui sont en attente de la résurrection. Si nous croyons que nos défunts peuvent être auprès du Père, c’est que le Christ le premier a ouvert le chemin.

Une dernière chose, avant de quitter vers le ciel, Jésus nous laisse son héritage. Il nous laisse son Esprit, notre Défenseur. Il nous laisse aussi ses commandements : Aimer notre Père et aimez-vous les uns les autres. Notre engagement comme baptisés est de tout faire pour répondre à cet appel divin. Recevoir un héritage nous demande de faire les dernières volontés du disparu dans la mesure où c’est possible. Alors, à nous d’être l’Église militante, qui agit, dans ce monde choisi par Dieu, soutenu par le Seigneur et par l’Église souffrante (purgatoire) et l’Église triomphante ( paradis). Ensemble, nous sommes le peuple de Dieu en marche vers la sanctification de ce monde. On se relève les manches, il reste du boulot.

Patrick Côté, curé

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