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Pour baisser l'anxiété

Pour baisser l’anxiété

Dans une société bouleversée comme la nôtre où tous nos repères sont bousculés, où tout est changé, où la réalité de la maladie prend toute la place, il se peut que nous n’arrivions plus à trouver la paix. Cette paix si importante qui permet de pouvoir vivre sereinement sa vie.

Comment peut-on faire pour baisser l’anxiété. Il faut retrouver le contrôle. Le contrôle de quoi ? De qui ? Simplement que l’anxiété fait référence à la peur de la perte de contrôle. Et ne vous en faites pas, quand ça arrive, vous n’en avez pas le contrôle. Le « hamster », je veux dire votre cerveau, commence à rechercher des solutions à des problèmes qui ne sont pas encore arrivés. C’est un peu comme penser comme un survivaliste. Pour eux qui pensent à la fin du monde, ils font des scénarios pour toutes les situations. Cependant, eux prennent le temps d’y penser avant que l’urgence arrive et ils se préparent. Ils sont en contrôle.

Mais le cerveau d’un anxieux est prévoyant, comme il ne met rien en action, les scénarios qui se formulent dans la tête montrent que la situation n’est pas en contrôle. Donc, ils font d’autres scénarios qui viennent combler les risques qui ne sont pas comblés. Les personnes qui m’ont parlé de cela me disent que c’est épuisant. Que ce cerveau toujours en train de penser à des choses qui sont hors de contrôle est une nuisance. Alors, il faut trouver des moyens pour le contrôler.

Certains utilisent des techniques de relaxation, comme le contrôle de la respiration. D’autres font des exercices de mouvements lents comme le yoga, le taïchi. Certains n’arrivent pas à contrôler leur stress, et cela les mange de l’intérieur.

Je suis chanceux de ne pas vivre à répétition ces crises d’anxiété. Oui, mon côté qui cherche à plaire voudrais que les choses soient toujours parfaites. Mais comme je suis trop paresseux, je préfère vivre avec le stress de l’imperfection. Mais là où j’ai de la chance, c’est de pouvoir vivre dans la confiance. Mes expériences passées m’ont montré que je pouvais trouver une solution pour toutes sortes de problèmes. Sauf le son pour mes vidéos en direct. Mes expériences m’ont aussi montré que de faire des erreurs ou de ne pas performer à mon maximum à chaque fois, n’avait pas toujours une conséquence catastrophique. Et enfin, comme j’ai confiance qu’il y a avec moi quelqu’un qui m’accompagne et qui me soutient, je n’ai pas peur de ce qui peut arriver. Je reste prudent, mais je n’ai pas peur. Merci mon Dieu d’être là à mes côtés.

Patrick Côté, curé

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