Si chacune de nos églises pouvait parler, que de réalités du quotidien nous pourrions apprendre. Elles sont demeurées au cours des ans des lieux importants de rassemblement pour vivre en communauté nos événements familiaux heureux (baptêmes, mariages, premières communions) comme les plus pénibles (funérailles). Elles demeurent aussi témoins de centaines de discussions sur son perron.
Nos églises sont toujours là, bien intégrées au cœur de nos municipalités, un peu comme les châteaux des villages en Europe. Nous ne pourrions plus investir ce que nos ancêtres y ont mis d’argent et d’énergies pour les construire mais nous avons à leur égard le devoir de les conserver en bonne condition. Il faut veiller à leurs bonnes conditions matérielles pour qu’elles continuent leur mission d’accueil et de rassemblement.
Les églises sont de l’ordre du matériel mais les infrastructures ne sont plus l’essentiel de l’Église. Nos communautés chrétiennes doivent témoigner l’Amour de Dieu grâce à l’engagement de nombreuses personnes aux dons diversifiés. Des voix s’unissent dans les chorales, des catéchètes témoignent leur foi, des ouvriers prêtent leur bras pour l’entretien des bâtiments et d’autres personnes contribuent par leur ingéniosité à l’organisation de multiples activités paroissiales. Il existe beaucoup de générosité et de bénévolat au service des communautés. Gloire à Dieu !
Ensemble, dans la solidarité, nous portons le message de l’Évangile au cœur de nombreux défis de l’existence. Pour accomplir sa mission, nos communautés ont besoin de vos dons : vos dons humanitaires et vos dons financiers pour répondre aux exigences matérielles de la communauté.
La mentalité de la paroisse-dépanneur est profondément ancrée dans l’humus de la culture québécoise. Et pourtant, d’après les sondages, on ne veut pas que les églises ferment leurs portes ou soient converties à d’autres usages que le culte. C’est pourquoi, il revient à chaque paroissien de faire sa juste part pour le maintien de son église et pour soutenir les services de la communauté.
Ces années-ci, le nombre de donateur de nos paroisses diminue et les coûts pour le chauffage et l’entretien augmentent. Le budget de nos paroisses ressemble à celui de nos foyers; il y a les frais courants et les imprévus. Nous souhaitons faire face à ces dépenses sans avoir à emprunter.
Alors, MERCI aux paroissiens qui permettent, par leur contribution, une qualité de vie et de service dans nos communautés. MERCI à tous les donateurs. Ce n’est pas le montant donné qui compte le plus, c’est de faire sa part.
Gilles Baril, curé