Les pharisiens tendent un piège à Jésus : doit-on payer l’impôt aux Romains? Si Jésus dit oui, il ne sait pas respecter les souffrances de son peuple qui se sent lésé dans sa liberté par le joug des Romains. S’il dit non, il est un agitateur contre l’autorité civile. Mais comme toujours, Jésus est assez intelligent pour ne pas tomber dans le piège des pharisiens : il les relance face à leur propre conscience.
Je me permets cette histoire pour rappeler que nos différents dons ont comme objectif de semer de la lumière autour de nous.
Un roi avait deux fils. L’un d’eux seulement devait hériter de son royaume. Désirant éprouver leur sagesse, le roi fit venir ses deux fils et leur dit en donnant à chacun une petite somme d’argent : « Voici ce que vous allez faire : avec cet argent, vous allez vous procurer de quoi remplir complètement la grande salle vide du château. Celui qui s’acquittera le mieux de cette tâche héritera de mon royaume. »
Le premier des fils avait appris que la paille était bon marché. Il en acheta autant que la somme dont il disposait le permettait. Mais la salle du château ne fut remplie qu’à moitié.
Le second des fils acheta un vase d’argile, de l’huile et une mèche, dont il fit une lampe qu’il alluma. Voici que la grande salle du château fut remplie de lumière jusque dans ses derniers recoins.
C’est ce dernier qui hérita du trône.
Relisons maintenant ces quelques lignes de la deuxième lecture d’aujourd’hui :
« À tout moment, nous rendons grâce à Dieu au sujet de vous tous, en faisant mémoire de vous dans nos prières. Sans cesse, nous nous souvenons que votre foi est active, que votre charité se donne de la peine, que votre espérance tient bon en notre Seigneur Jésus Christ, en présence de Dieu notre Père. Nous le savons, frères bien-aimés de Dieu, vous avez été choisis par lui. En effet, notre annonce de l’Évangile n’a pas été, chez vous, simple parole mais puissance, action de l’Esprit Saint, pleine certitude. » [I Thess. 1, 1-5]
Merci de demeurer pour chaque personne une belle source d’inspiration sur Dieu.
Gilles Baril, curé