Patrick Côté, curé
Cette année à la suite de l’encyclique Laudato si, l’Église est amenée à prendre conscience de la nature. Le Seigneur a demandé aux hommes et aux femmes d’être les gérants de notre terre. Or, depuis l’industrialisation, l’humain est devenu une plaie pour notre nature. Nous avons besoin de plus en plus de ressources pour subvenir à nos besoins et l’exploitation de la nature est à la vitesse grand V. Pourtant, nous sommes invités à prendre des mesures pour ralentir ce grand mouvement. Ce n’est pas seulement aux gouvernements d’agir, mais nous avons notre part.
En cette fête de l’action de grâces, nous pouvons rendre grâce pour ce que la nature nous offre. C’est le temps de remercier Dieu pour les récoltes, les fruits et les légumes que nous avons mangés et conservés. Nous pouvons rendre grâce pour les bienfaits que nous recevons de la part de Dieu dans nos vies. Que ce soit les amis, les proches ou bien les rencontres sur le bord du chemin en prenant la marche, rendons grâce à Dieu pour ces rencontres.
Nous avons pleins d’occasions de rendre grâce et nous pouvons aussi contribuer à ce que notre monde soit mieux. Il ne s’agit pas seulement d’accueillir, mais de faire notre part dans ce qui est possible. Il y a un mouvement qui est en train de se réveiller sur l’écologie dans notre Église. Et dans notre paroisse, ce mouvement est dirigé par des laïcs qui veulent aider nos communautés à faire des gestes concrets pour que notre monde aille mieux. Ce sont de petits gestes, mais qui peuvent faire la différence.
Si nous ne pouvons du jour au lendemain cesser de consommer, il est possible de pouvoir participer d’une manière ou d’une autre avec la société civile pour que notre planète soit plus en santé. Aujourd’hui, des projets vous seront présentés pour participer à la récupération et à la valorisation de nos déchets. Je vous invite quand c’est possible de participer à la récupération, la revalorisation, la réutilisation des objets courants. Ce sera notre participation à un monde plus beau.