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Le miracle de Mériba

La semaine dernière, dans le livre de l’Exode au chapitre 17, le Seigneur fit couler de l’eau d’un rocher. Je vous raconte. Le peuple vient de sortir du pays d’Égypte sous la force du bras de Dieu. Il y a eu dix plaies qui ont frappé le pays afin  de forcer la main de pharaon pour permettre au peuple de se sauver. Or, le pharaon revient sur sa parole et chasse le peuple avec son armée pour les faire périr. Moïse étend le bâton pour séparer la mer en deux et passer au travers. La mer s’est refermée sur l’armée de pharaon et permet au peuple d’Israël de se sauver au désert. Cependant, après quelques temps arrive ce qui arrive dans le désert. Il manque d’eau pour abreuver les hommes, les femmes, les enfants et le bétail. Le peuple crie contre Dieu. Dieu dit à Moïse d’étendre le bâton encore une fois et il fit jaillir une source d’eau vive pour abreuver le peuple et le bétail.

Pourquoi ce récit devient important à ce moment-ci? Tout simplement que j’ai l’impression de vivre le même moment avec la réouverture des lieux de cultes. Cela a probablement semblé très long pour certains. Pour d’autres, cela aura été une occasion de faire les choses autrement. Le retour aux célébrations eucharistiques est le retour de l’eau de Mériba. Ce manque dans nos vies de cette présence eucharistique fut notre manière de prier le Seigneur autrement. Cette eucharistie qui nous a tant manquée, fut entendue dans votre prière. Il est temps maintenant de retrouver le chemin qui mène à votre église où nous pourrons prier ensemble. Nous pourrons unir nos voix pour acclamer le Seigneur. Oui, cette source d’eau vive nous est donnée, elle aura un goût de déjà vu, mais aussi un goût nouveau.

Durant ce temps, le Seigneur n’aura pas été moins présent dans l’existence, mais peut-être pas assez présent dans la vision de notre foi. Notre éloignement des autres humains aura certainement eu des conséquences, mais nous devrons attendre un peu pour voir le fruit de cet événement.

Profitons maintenant de la joie de se retrouver. De pouvoir être avec le Seigneur dans sa maison. Quand nous n’avons plus soif, il est plus facile de retourner vers une vie normale. Nous avons passé un désert d’une année, mais la vie n’est pas morte, elle s’était endormie. Merci Seigneur pour cette source de vie que tu mets en nous. Tu renouvelles notre joie.

Patrick Côté, curé

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