EXPLICATION DES RITES DE LA MESSE (suite)
Par : Gilles Baril, prêtre curé
Nous débutons la célébration par le signe de la croix. Autrefois, il y avait beaucoup de signes de croix. Maintenant nous en faisons trois pendant la messe (et le prêtre en fait un 4e au moment de consacrer les offrandes). La croix pour nous, c’est le rappel de la Trinité et du salut que Jésus nous a apporté par cet instrument particulier. Nous le faisons au début, puis à la fin avec la bénédiction, et en plein milieu à l’évangile. Nous faisons (ce n’est pas obligatoire) une petite croix sur le front, sur les lèvres et sur le cœur, pour que la Parole de Dieu pénètre notre esprit, sanctifie notre parole et rallume nos cœurs de foi et d’amour.
Tout au long de la célébration, vous voyez le prêtre qui étend les mains, soit simplement pour vous saluer ou vous indiquer des gestes pratiques (lever, asseoir), soit pour prendre l’attitude ancienne de la prière comme Moïse au Sinaï qui faisait appel au Seigneur. (Lire Exode 17 :8-13)
Le prêtre impose les mains, selon une tradition très ancienne pour inviter le Seigneur à descendre sur les personnes ou sur les objets pour en prendre possession et pour y introduire son Esprit.
Dès le début de la messe, on s’excuse de ne pas être à la hauteur de Dieu. (Remarquez les gens qui viennent vous visiter, ils arrivent presque tous avec une excuse quelconque et nous leur répondons : c’est pas grave). Dieu nous répond qu’Il nous accueille tel que nous lui arrivons : on chante le « Gloire à Dieu ».
Suit la Parole de Dieu; quand on visite quelqu’un, on cause ensemble, on écoute ce qu’il a à nous dire … Il y a habituellement trois lectures; une première de l’Ancien Testament, suivie d’un psaume, la deuxième du Nouveau Testament et l’évangile. On acclame l’évangile par le chant de « l’Alléluia » pour donner plus d’importance à ce texte. On acclame également le Christ après la consécration (à l’anamnèse). Ces deux acclamations sont des moments-clés de la messe.
La liturgie de la Parole se poursuit par l’homélie où le prêtre actualise tant bien que mal les lectures proclamées. (Notez que personne ne se force pour être ennuyeux).
La liturgie de la Parole se conclut par un mouvement d’assemblée qui est la récitation du credo et le partage des intentions de prière (étant un peuple gêné, c’est pourquoi on a pris l’habitude de nous proposer des intentions déjà préparées). La suite au Semainier du 12 mai prochain.
Gilles Baril, curé