Beaucoup seront surpris d’apprendre qu’au jour du jugement dernier, les bénévoles trouveront au paradis une place pour eux et spécialement réservée, garnie de fauteuils confortables, de coussins satinés et de tabourets pour y poser les pieds.
Il n’y aura ni président de comité, ni de chefs de groupe, ni covoiturage, pas d’équipes en mal d’entraîneurs, pas de bazars, pas de pâtisseries à vendre, rien à agrafer, à plier ou à poster et les listes téléphoniques seront bannies.
Et, ô miracle, sur un simple claquement de doigts, boissons gazeuses et mets fins apparaîtront et les bénévoles seront servis comme des rois. Mais, demanderez-vous : « Qui assurera le service pour ces privilégiés ? Qui leur rendra justice ? » Voyons ! Ce seront tous ceux qui, sur la terre, auront profité des autres sans jamais rien faire.
En écrivant ces mots, je ne peux m’empêcher de noter dans ma mémoire le nom de tous ces paroissiens qui sont impliqués pour la CVA, pour la catéchèse, la chorale, le service liturgique, etc. Je pense également aux donateurs pour le maintien de nos églises et des services pastoraux.
Souvent nous nous faisons féliciter pour la beauté et la propreté de nos églises. Voilà un résultat tangible de l’engagement de nos bénévoles. Souvent nous nous faisons féliciter pour notre créativité pastorale. Voilà un autre bienfait de nos bénévoles.
Sans les bénévoles, nous serions obligés de couper dans notre personnel pastoral ou dans nos dépenses essentielles. Ceci se ressentirait dans l’esprit qui nous anime. C’est d’ailleurs ce qui se vit au niveau social et politique. Par contre, soyez assurés que nous ne faisons pas de dépenses exagérées et que nous veillons à nous priver du superflu : L’Évangile nous le propose.
Je vous redis en terminant, ma joie et ma fierté d’être votre curé. Je vous aime et je prends le temps chaque jour de vous confier à Dieu dans ma prière.
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