Nous avons connaissance des malheurs dans notre monde. Il y a toujours des moments malsains qui arrivent dans notre monde. Que ce soit la santé, un accident, un meurtre, une maladie ou bien une catastrophe naturelle, il y a toujours des choses moches qui arrivent dans notre vie. Ce serait tellement plaisant que les choses se passent toujours comme dans un conte de fée.

Cependant, notre expérience nous rappelle constamment que les contes de fée ce n’est pas pour cette vie-ci. Mais est-ce que la vie serait plus belle si tout se passait bien ? Même dans le monde des calinours, il y a des épreuves qui leur permet de pouvoir utiliser leur pouvoir pour permettre à l’amour de triompher.

Toutes les histoires d’amour que je regarde à la télé, montrent des moments de tensions et de chicanes. Et cela pour permettre la réconciliation. Un surcroit d’amour qui permet de donner de la valeur à l’amour. Car s’il n’y a pas ces moments de malheurs, il ne peut y avoir la joie de les avoir vaincus. Quand arrive un malheur, nous pouvons remarquer la coalition des humains pour rendre ce malheur moins pénible. La compassion, la charité, la résilience ne pourraient exister sans les moments pénibles.

C’est pour cela que lorsque la nuit vient dans notre vie, il faut garder la lueur de la foi en Dieu, en l’humanité, en la vie. En ce temps d’hiver où la nuit gagne sérieusement du temps au jour, il faut se rappeler que le soleil regagnera du terrain sur la nuit. En Jésus, nous pouvons nous permettre de croire que la victoire est acquise. Il est passé par la nuit de la mort et pourtant, au matin de Pâques, il est sorti vainqueur de l’épreuve du tombeau.

Encore aujourd’hui, nous célébrons sa victoire. La mort n’a pas eu gain de cause et nous trouvons dans le royaume établi par le Christ un chemin de vie et d’amour. Réjouissons-nous d’un tel Dieu qui vient à notre aide et qui nous permet à notre tour de gagner sur la mort. Notre place est au ciel avec le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Patrick Côté, curé