Par tout le Canada, les catholiques sont invités ce dimanche à donner pour les oeuvres pastorales du Pape, autrefois appelés les « Charités papales ». Avec les fonds ramassés par cette collecte, le pape peut subvenir, au nom de tous les catholiques, à divers secours d’urgence dans le monde, en plus d’aider certaines Églises particulières et d’assurer le bon fonctionnement des organismes de l’Église universelle. (Ordo, p. 274)
Intention de prière
Chaque chrétien et chaque communauté sont appelés à être des instruments de Dieu pour la libération et la promotion des pauvres, de manière à ce qu’ils puissent s’intégrer pleinement dans la société ; ceci suppose que nous soyons dociles et attentifs à écouter le cri du pauvre et à le secourir… L’ancienne question revient toujours : « Si quelqu’un jouissant des biens de ce monde, voit son frère dans la nécessité et lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeurerait-il en lui ? (1 Jn 3,17)
Il se peut que tout près de vous il n’y ait pas de pauvre. Que vous n’en connaissez pas d’assez près pour leur faire confiance. Il se peut que vous ayez un préjugé contre les pauvres. On dirait qu’ils ne se prennent pas en main, ils ne font rien pour améliorer leur sort. Certaines personnes âgées qui ont seulement leur pension du gouvernement s’appauvrissent chaque jour. D’autres encore n’ont pas les capacités pour travailler ou pire encore, pour certaines personnes, ils ne peuvent convaincre un employeur de les embaucher à cause de leur apparence ou bien de leur capacité à être présent.
Vous avez l’expérience pour savoir que dans la vie, nous n’arrivons pas toujours à tout contrôler. Il arrive des accidents de parcours, des blessures ou bien des traumatismes qui viennent changer la vie d’une personne. Garder dans le coeur la charité pour être capable de répondre avec enthousiasme à l’appel de Dieu n’est pas toujours facile. C’est pourquoi, j’invite ceux et celles qui le peuvent à soutenir les oeuvres papales pour qu’il puisse intervenir en notre nom sur des situations importantes.
Je vous rappelle aussi que la Fabrique de la paroisse Coeur-Immaculé-de-Marie possède un fonds pour soutenir les oeuvres pastorales de la paroisse. Donc, si vous avez besoin ou si vous voulez soutenir ce fonds, vous pouvez joindre la secrétaire au bureau de la paroisse.
Patrick Côté, curé
Ce dimanche est le dimanche pour la prière pour les vocations. C’est aussi le temps de faire une collecte pour les vocations sacerdotales. Notre Église a besoin de ces personnes qui s’engagent totalement pour le bien des communautés et des gens qui veulent suivre les pas de Jésus Christ. Nous voyons présentement un manque à gagner auprès des prêtres.
Mais revenons un peu en arrière. Une vocation commence au berceau. Dès les premiers mots qu’un bébé entend, il reconnaît l’amour, le bien-être et la paix. Dès les premiers pas dans la vie, un enfant assimile les émotions de son entourage. Et cela détermine une partie de sa vie. Lorsque ses parents lui présentent leur foi en Jésus le Christ, voilà que les enfants qui ont confiance en leur parents écoutent. Ils font confiance et écouteront. Ils feront même les catéchèses et les activités avec leurs parents. Ils vivront leur foi à leurs mesures selon leurs capacités. Et puis viendra l’adolescence et le contact avec des amis qui viendront offrir de nouvelles possibilités et de nouvelles manières de voir la vie. Il y en aura qui s’éloigneront de la foi de leurs parents et d’autres qui y resteront proches. Et puis viendra un jour où d’autres amis les amèneront à l’Église. Ce sera par des activités musicales, un voyage ou bien un groupe de partage et de prière. Et là, ils pourront renouer avec leur foi. Et une nouvelle décision se déroulera dans leurs coeurs.
Tout ce processus est angoissant pour les parents, car ils ne contrôlent plus rien. Ils doivent faire confiance à leur enfant, à Dieu, à l’Esprit Saint. Et pourtant, ils continuent à témoigner jour après jour de leur attachement au Christ.
C’est ainsi que des prêtres se développent dans notre Église. Ils ne sortent pas de la cuisse de Jupiter, ils doivent sortir de nos familles chrétiennes. Chacun aura son histoire de vie. Chacun aura son parcours avec le Seigneur. Mais chose certaine, l’éducation à l’amour est au coeur de la vocation de prêtre.
Pour cela, notre Église et nos communautés chrétiennes doivent être un support pour ces jeunes qui veulent au moins écouter ce que Jésus peut leur dire de bon. Nous sommes ces témoins que ces jeunes ont besoin d’entendre. Nous avons besoin que nos familles soient au coeur du renouveau de notre Église. Ce n’est plus de l’espérance qu’il nous faut, mais se donner les moyens pour rencontrer ces familles et les supporter dans leurs quêtes d’amour.