Avec les médias de masse, il arrive souvent que le regard soit porté sur une seule partie de la vie. Pour développer une nouvelle qui se tient, les journalistes sont invités à développer une idée à la fois. Ils soumettent un problème à la fois et c’est un autre journaliste qui couvrira le reste de l’événement. Cela permet de simplifier la réalité. Ainsi, il est plus facile de comprendre l’enjeu de la nouvelle. Cependant, c’est aussi dans la simplicité que se trouve la difficulté. À vouloir regarder la réalité par petits moments simples comme cela, il arrive que nous ne puissions comprendre la situation dans son ensemble. Un exemple.
Pour ce qui est de l’écologie, les scientifiques et les gouvernements se sont attaqués à la cible des gaz à effet de serre (GES). Ces gaz seraient la cause du réchauffement climatique que nous observons à travers le monde. Pour cela nous faisons bien des changements, entre autres la captation du gaz carbonique, du méthane (ferme). Nous lançons l’industrie automobile vers l’électricité. Les voitures seront électriques donc, nous n’aurons plus de moteurs à explosion qui utiliseront l’essence comme carburant. Si ce moyen nous permet de corriger une situation problématique, il en crée d’autres autour qui sont tout aussi dommageable pour l’écologie. Entre autres si, au Québec, l’hydro-électricité est notre source principale d’électricité, ailleurs dans le monde, l’électricité est produite par le charbon, le pétrole, le nucléaire. Notre société est une grande consommatrice d’électricité et cela exige que nous la produisions d’une manière ou d’une autre. Et dire qu’il était possible au début de l’industrialisation de faire fonctionner une usine au complet avec un cheval qui marche, ou bien par une roue dans le courant d’une rivière.
Tout cela pour dire qu’à regarder qu’un seul problème à la fois, il arrive que nous ne puissions trouver une solution globale. Il faut parfois faire des compromis pour arriver à une solution globale qui soit efficace. Bon, je n’ai pas écrit pour faire un procès au mouvement écologique, mais bien pour faire une analogie.
Dans nos prières, il arrive que nous soyons tellement concentrés sur un élément de notre vie, que nous ne puissions comprendre les impacts sur toute notre vie. Notre foi nous invite à faire confiance à Dieu, car Lui connaît tous les éléments qui nous concernent. Il connaît nos besoins et nos difficultés et il connaît les solutions, mais elles ne sont pas toujours celles que nous pensons. Faisons lui confiance, il nous veut heureux pour l’éternité.
Patrick Côté, curé